À propos de nous

February 25, 2025 00:33:35
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Rayonnement infirmier
À propos de nous

Feb 25 2025 | 00:33:35

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Show Notes

Dans ce premier épisode, apprenez à connaître Daphnée et Kim, les deux étudiantes en sciences infirmières derrière ces micros. Nous parlerons de divers sujets dont notre parcours académique, d’où remonte notre désir d’être infirmière et plus encore.

Bonne écoute !

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Episode Transcript

[00:00:00] Speaker A: Le balado que tu t'apprêtes à écouter, tu peux pas l'entendre ailleurs. C'est une exclusivité. 88.3, c'est fuck. Ça part ici. [00:00:07] Speaker B: Bienvenue à Rayonnement infirmier, animé par Daphné et Kim, étudiantes en sciences infirmières et amis depuis le début de notre parcours. [00:00:17] Speaker A: Dans ces épisodes, accompagnez-nous à travers ces 1001 sujets entourant la profession infirmière. Faux rire et plaisir garantis. [00:00:26] Speaker B: Bon épisode! [00:00:39] Speaker A: Salut Taf! [00:00:40] Speaker B: Salut Kim! [00:00:41] Speaker A: Comment tu vas? [00:00:42] Speaker B: Ça va bien et toi? [00:00:43] Speaker A: Oui, ça va super bien. Écoutez tout le monde, bienvenue à notre premier épisode de podcast. Donc s'il vous plaît, soyez indulgents envers nous, c'est notre première expérience, c'est pour nous aussi. Donc aujourd'hui, on va y aller vraiment. À la base, on va présenter les deux personnes derrière le micro, parler un peu de comment on s'est rencontré, c'est quoi notre cheminement qu'on a eu pour finir à être infirmière ou étudiante en sciences infirmières. Puis sinon, on va finir par une tradition qu'on aimerait faire pas mal chaque semaine, soit nos highlights de la semaine. Donc c'est pas mal ça. Tu voulais-tu commencer? [00:01:28] Speaker B: Bien oui, je peux commencer. Donc, je m'appelle Daphné, j'ai 22 ans. Je viens, je suis originaire de Québec, mais depuis que je suis jeune, j'habite sur la rive nord de Montréal. Mes études, brièvement. Donc, au cégep, j'ai fait des sciences nat en trois ans. Je l'ai allongé un petit peu, puis par la suite, je suis allée en psychologie à l'Université de Montréal. J'ai fait un an, puis par la suite, j'ai changé en sciences infirmières à l'Université de Sherbrooke. [00:02:00] Speaker A: C'est vraiment le fun, on va voir tantôt un peu c'est quoi le cheminement qui t'a mené justement à cette transition-là dans ton choix de carrière. [00:02:08] Speaker B: Oui, exactement. Puis présentement, j'étudie, pas j'étudie, je travaille à Sherbrooke ici comme équipe volante en tant que PAB à l'Hôtel Dieu et à Fleury-Mont. [00:02:22] Speaker A: Ah, c'est pas rare! Fait que c'est pas mal ça, donc je vais y aller à mon tour. Donc moi j'ai 21 ans, fait que je suis un peu plus jeune que d'affaire. Sinon, moi je suis originaire dans le fond depuis ma naissance. à Lekoto, ça fait que c'est vraiment une petite municipalité au sud-ouest de Montréal. Puis sinon, depuis 2020, j'habite à Saint-Georges-de-Beauce, en Beauce, comme que ça le dit. Puis sinon, depuis mes études, soit depuis deux ans, j'habite en appartement à Sherbrooke. Donc on peut deviner que j'étudie aussi à l'Université de Sherbrooke. Pour ma part, dans le fond, j'ai fait ma technique en soins infirmiers, au cégep de ma région à Saint-Georges-de-Beauce pendant trois ans. Puis moi, je suis à la fin de mon bac, donc je termine cette session-ci, mes études pour être infirmière clinicienne. Pour ma part, je suis déjà infirmière, donc je travaille déjà dans le département de la maternité puis en pédiatrie dans ma région. Super. Donc, Dat, tu voulais-tu un peu qu'on parle de comment on s'est rencontré, c'est l'année passée, pas mal? Oui, l'année passée. [00:03:41] Speaker B: Oui, l'année passée. À l'été aux intégrations en sciences infirmières. [00:03:46] Speaker A: Exactement. Tu te rappelles-tu un peu de comment on s'était rencontré, le moment précis? Tu te rappelles-tu des souvenirs en tant que tel? [00:03:55] Speaker B: Bien, comme, l'habitude, genre, t'arrives, pis là, genre, tu connais personne, ou des fois tu connais certaines personnes. Fait que là, c'est genre, avec, comme, les journées, tu vois que t'as plus d'affinité avec certaines personnes, mais genre, le moment précis qu'on était comme, OK, genre, nous, ça clique. c'est vague, mettons. Je sais pas toi, mais j'ai comme pas un moment précis en tête. Ça, c'est comme fait avec le temps, je dirais. [00:04:19] Speaker A: Oui, vraiment. C'est vrai qu'il y a pas de moment précis. Puis je trouve que les intégrations, justement, pour ça, c'est comme tellement fabuleux parce que, justement, tu connais pas personne. En tout cas, pour ma part, puis je pense pour ta part aussi, on connaissait vraiment personne. Ça fait en sorte qu'on était comme full vers d'esprit à connaître d'autres personnes. Fait que je pense que c'est dès les premiers moments d'intégration, justement, on avait comme cette ouverture-là à rencontrer les autres. Donc, c'est peut-être pour ça que ça a été quand même facile, tu sais, de développer comme une amitié avec le temps. [00:04:51] Speaker B: Ouais, exactement. Puis, genre, il ne faut pas avoir peur de comme... Genre, la plupart des gens, ils arrivent là puis, genre, ils ne connaissent personne. Genre, même moi, je suis arrivée là, je ne connaissais personne puis je ne connaissais même pas la ville. C'est plein de nouveautés, il faut vraiment être ouvert à rencontrer les autres et tout le monde est là pour ça. [00:05:09] Speaker A: Oui, exact. Je me rappelle aussi que c'était beaucoup de nouveautés, mais je trouvais qu'on était comme tous dans le même bateau. Les personnes avec lesquelles on a développé plus de liens pendant les intégrations, Justement, on était tous dans le même bateau. On s'aidait, on se soutenait là-dedans. Ça a fait en sorte que l'expérience a été vraiment bien. C'est peut-être pour ça aussi qu'on réussit présentement à enregistrer un premier épisode de podcast ensemble. Merci aux intégrations de l'Université de Sherbrooke. Merci. Daphné, tantôt tu as dit que tu avais fait un an à l'Université de Montréal en psycho, si je ne me trompe pas. Mais là, explique-moi, qu'est-ce qui a fait en sorte que t'as changé complètement quand même de domaine, tu sais, soit à la psycho à les sciences infirmières. Ça a été quoi ton « minding » à ce moment-là? [00:06:08] Speaker B: Ben, dans le fond, depuis que je suis jeune, je sais que j'aime vraiment l'approche avec les patients. Genre, ma mère est infirmière, fait que, genre, j'ai tout le temps eu ça un peu, le goût d'aider les autres puis d'être là pour eux. Sinon, pendant mon cégep, j'ai fait un cours supplémentaire en dehors de mon sciences nat, puis j'ai vraiment aimé mon cours de psycho comme c'était ma meilleure note. Fait que j'étais genre, ah, c'est full intéressant. Puis quand j'ai fait mes applications pour l'université, J'hésitais, honnêtement. J'ai appliqué un peu partout. J'avais appliqué en sciences infirmières à Québec, puis j'avais appliqué en psycho à Montréal. Puis finalement, ma vie et certaines conditions ont fait que je n'étais pas prête d'aller en sciences infirmières et de changer de ville, mais la psycho m'a intéressée. J'étais genre qu'on va essayer ça, puis on verra. Donc là, je me suis inscrite en psycho à l'Université de Montréal. Et là, comme je commence ma session, je rencontre des gens, j'ai des amis, je m'intègre bien. Mais au niveau des cours, oui, c'est intéressant, mais je voyais, je n'avais pas de « spark ». J'étais comme, ok, j'étudie, mais comme, c'est juste la théorie. Puis je n'ai pas rien qui me rattache avec des gens, c'est vraiment juste la théorie. Fait que là, comme là, je fais ma première session, c'est arrivé à ma deuxième session que là, j'étais comme, OK, là, ça ne marche pas. Comme oui, je fais ça, mais est-ce que j'ai du plaisir? Non. Fait que là, j'ai fait, OK, daf, on fait le move, puis on s'en va en sciences infirmières à Sherbrooke. [00:07:47] Speaker A: – Mon Dieu, t'as été vraiment courageuse. Pour vrai, tu t'es un peu comme jetée dans le vide complètement. [00:07:53] Speaker B: Mais honnêtement, c'est la meilleure décision que j'ai faite. Je ne regrette aucunement. Maintenant, je me sens vraiment à ma place et je vois la différence d'avant. J'étudie. Oui, c'est quand même de l'étude, mais j'ai plus de plaisir à étudier. [00:08:10] Speaker A: T'as l'impression vraiment que t'es étudiée pour une raison, puis t'as un but derrière ça. Versus en psycho, t'sais, c'était comme un peu comme un choix par, t'sais, justement, ta situation dans ta vie actuellement, que t'étais pas prête nécessairement à aller à Québec à ce moment-là. Fait que t'as compris un peu le... La vie a un peu fait le choix pour toi de... bien, je vais rester à Montréal, puis bien, je vais étudier en psycho, vu que t'étais admise à l'Université de Montréal juste dans ce programme-là, dans le fond. [00:08:38] Speaker B: Exact. [00:08:39] Speaker A: OK. Hé bien, c'est vraiment bon. Tu sais, pour vrai, je trouve... je trouve ça full intéressant de t'entendre parler, parce que pour vrai, c'est tellement différent, tu sais, de mon côté, parce que pour moi, ça a été... être infirmière, ça a été comme un choix assez facile pour moi. Le domaine de la santé en général, ça a toujours été mon dada, qu'est-ce que je voulais faire dans la vie. J'ai souvent hésité entre si je ne voulais pas plus aller dans le domaine médical que le nursing. C'est vraiment en secondaire 5. En secondaire 5, c'était en pleine COVID-19. Je graduais en juin 2020. En février 2020, je suis allée faire un stage d'observation avec une infirmière de l'urgence de l'hôpital de mon ancienne région. Puis j'ai pu passer une journée avec elle, qui est infirmière, puis j'ai pu voir un peu le travail des urgentos, des urgentologues, à l'hôpital. Et je suis revenue à la maison complètement en amour avec le médecin d'infirmière. Je savais que c'était ça que je voulais faire. Aussitôt, j'ai fait mes demandes d'admission. en soins infirmiers au cégep de Valleyfield, où est-ce que j'étais à ce moment-là, et au cégep en Beauce. Puis finalement, justement, je suis déménagée en Beauce en juin 2020, puis j'ai commencé ma technique en soins infirmiers à l'automne 2020. Pour vrai, je ne regrette vraiment pas ce choix de carrière-là. Je suis déjà infirmière à cause que j'ai fait ma technique avant. Je trouve ça magique de poursuivre au bac en sciences infirmières. Ce n'était pas une option pour moi. Fait que je trouve ça vraiment intéressant de voir nos deux histoires. C'est ça, c'est vraiment différent. Vu que moi, c'était un peu inné que j'allais là-dedans. Versus toi, t'as pu entreprendre une autre voie avant. Fait que je trouve ça vraiment intéressant. [00:10:41] Speaker B: Oui, puis c'est ça que j'aime, que les deux gens aient vraiment un parcours différent, puis c'est ça qui va amener un peu de variété au podcast, d'avoir chacun notre avis, puis comment nous, on l'a vécu. [00:10:54] Speaker A: Oui, exactement, parce que c'est faux de croire qu'être infirmière, c'est une vocation, parce que pour vrai, on peut changer au cours de la vie, on peut éveiller des expériences au cours de notre vie qui vont faire en sorte que finalement, on va faire des changements de carrière. Oui, ça demande un grand cœur d'être infirmière, mais je suis plus ou moins de l'avis que c'est une vocation. Je pense que c'est vraiment un choix qu'on prend d'être infirmière. Je trouve ça super intéressant. Tu me dis que tu y avais déjà pensé un peu quand t'étais plus jeune, que ta mère était infirmière. Là, je te trouve quand même courageuse de, toi, après ça, décider d'aller infirmière parce qu'on s'entend que des fois, la conciliation travail-famille, ça peut être pas évident. Ça te fait pas peur, justement, de devenir peut-être plus tard maman en étant comme infirmière? [00:11:56] Speaker B: Bien, écoute, c'est sûr que chacun fait son expérience, puis de ce que les autres racontent et tout, mais non, ça ne m'a vraiment pas, genre, ce n'était pas une barrière. Comme je sais, comme ma mère a dû élever, genre, ma mère était... mère célibataire avec trois enfants, puis elle finissait son bac pour devenir clinicienne avec nous, puis en même temps, elle travaillait. Fait que je me dis, elle, c'est comme ma guerrière. Si elle, elle a réussi en ayant trois enfants, Je ne verrais pas pourquoi moi je n'y arriverais pas, surtout que moi mon bac va être fini. Je vais être clinicienne. Après ça, on verra peut-être. Mais très enfant, on verra. Mais je connais quand même beaucoup de gens qui font ça et qui y arrivent quand même. C'est plus un exemple de ma mère que j'ai eu. Si tu veux entreprendre quelque chose, il n'y a rien qui t'arrête. Tu vas juste mettre les mesures pour y arriver. [00:12:56] Speaker A: C'est full intéressant, je trouve ça vraiment beau, parce que c'est vraiment comme un exemple de détermination, t'sais, ta mort, fait que c'est un peu comme, dis-moi si j'ai raison, mais c'est un peu comme pour toi un modèle, t'sais, de suivre un peu comme... [00:13:08] Speaker B: Le chemin, le tracé, oui. [00:13:10] Speaker A: Le chemin, le tracé. Ah, c'est vraiment beau, au vrai... En tout cas, merci à la maman de DAF. [00:13:16] Speaker B: Oui, je t'adore. [00:13:19] Speaker A: Pour elle, oui. Bon, super ça. [00:13:21] Speaker B: Puis sinon, je me demandais, pourquoi l'Université de Sherbrooke en particulier? [00:13:26] Speaker A: C'est une très bonne question. Honnêtement, nous à la technique, on a la possibilité de faire des programmes d'ec bac. Moi, j'étais à un cégep à Saint-Georges de Beauce. Fait que j'avais l'option entre trois universités pour faire mon bac. Fait que j'avais le choix d'aller à l'université Laval à Québec, à l'université, ben l'UQAR dans le fond, mais campus de Lévis. Puis j'avais aussi l'option d'aller à l'université de Sherbrooke. J'avais déjà été en contact avec l'université de Sherbrooke. J'étais au courant un peu de la région, l'aspect nature, l'aspect plénaire. J'étais aussi au courant que c'était vraiment un programme qui était axé beaucoup sur la pratique, que c'était souvent des plus petits groupes classe. Ça fait qu'on avait quand même des bonnes proximités entre nous, les étudiants, mais aussi avec les enseignants. Puis aussi, bien, la vie universitaire à Sherbrooke, on va pouvoir en parler dans un autre épisode, mais pour vrai, c'est vraiment, vraiment plaisant. Donc, c'est principalement pour ça que j'ai décidé d'aller à l'université de Sherbrooke. pour l'aspect pratique, l'aspect environnement, puis l'aspect justement vie étudiante. Puis toi, c'est pourquoi que tu as décidé de venir ici? [00:14:49] Speaker B: En gros, je pourrais dire, je me suis comme lancée dans le vide. J'avais goût d'être dépaysagée. Je ne sais pas si ça se dit. [00:14:58] Speaker A: Dépaysée, je pense. [00:14:59] Speaker B: Dépaysée, oui, c'est ça. Dépaysée, parce que je connais déjà Québec. Je viens de là. Je connais quand même la ville. J'ai de la famille. Montréal, je viens de là. Là, je me suis dit, pourquoi pas Sherbrooke? Moi qui disais avant, non, non, je ne veux jamais aller à Sherbrooke. Bien là, c'est le seul endroit où j'ai postulé en sciences infirmières. Puis je me dis « let's go ». Je ne connais personne, je ne connais pas la ville. Ça va me changer d'idée. On va rencontrer de nouvelles personnes, découvrir de nouvelles régions. Ça fait que c'est pas mal ça pourquoi je suis rendue à Sherbrooke. [00:15:30] Speaker A: Ah, c'est full intéressant. Puis, est-ce que, parce que, premièrement, ça a fallu te demander quand même beaucoup d'énergie de te dire comme tu te jettes dans le vide complètement comme ça, mais est-ce que t'en avais déjà entendu parler de l'Université de Sherbrooke, dans le sens que tu connaissais des personnes qui avaient étudié là, tu sais, comment que t'avais entendu parler de ce programme-là à cette université-là, sachant que t'habitais pas si loin de l'Université de Montréal? [00:15:54] Speaker B: Bien, j'ai une cousine qui a fait une session à Sherbrooke. J'avais entendu les 5 à 8, c'était l'affaire la plus « in » à Sherbrooke. C'était full priorisé et mis de l'avant. C'est pas mal ça, mais c'était vraiment juste honnêtement un coup de tête. J'étais comme « ok, let's go ». [00:16:15] Speaker A: Hey, c'est malade pour vrai! Wow! Pis là, tu sais, actuellement, tu me parles que t'es sur l'équipe de volante, justement au Chufleurimont, Hôtel Dieu. Mais tu sais, c'est quoi tes objectifs de carrière en tant qu'infirmière? [00:16:33] Speaker B: Ben là, en ce moment, si tu me demandes où est-ce que je veux travailler après le bac, Honnêtement, je n'en ai aucune idée. Il y a tellement d'options, puis tellement d'hôpitaux, puis là, ça va changer avec Santé Québec et tout. Mais dans le fond, j'ai déjà été dans deux autres hôpitaux, hôpitals. J'ai travaillé à la même hôpital que ma mère. J'étais préposée au magasin. C'est un hôpital qui est vraiment bien, mais je sais que ce n'est pas là que je vais aller. Sinon, cet été, j'ai travaillé au CHUM. Wow! Cet hôpital, insane! C'est tout rénové, vraiment beau, les gens sont vraiment gentils, accueillants. Par contre, c'est genre d'entendre Montréal. Fait que c'est un investissement de déménager à Montréal, puis il faut vraiment le vouloir. Puis là, sinon, là, j'étais à Florimont. C'est vraiment différent, c'est plus de région. Fait que je ne sais pas... où est-ce que la vie va mener, mais on verra. Mais en ce moment, l'Hôtel-Dieu, c'est vraiment le fun. Florimont aussi, les gens sont vraiment gentils. Mais par la suite, j'ai aucune idée où est-ce que je vais me ramasser, mais c'est sûr que ça va être un bel endroit. [00:17:49] Speaker A: Ah, mais super! Fait que t'sais, si je comprends, t'as quand même plusieurs portes d'ouvertes pour dans quel domaine tu vas vouloir aller, mais tout va dépendre aussi de la région. parce que, tu sais, j'ai l'impression que tu parles beaucoup de l'aspect comme, ah, Sherbrooke, c'est quand même plus en... Oui, c'est une ville, mais, tu sais, c'est entouré, tu sais, de montagnes, entouré, tu sais, plus de trucs plénaires, moins de la ville, comme mettons, à Montréal. Ça fait que, tu sais, ça va. [00:18:16] Speaker B: Peut-Être jouer... une influence. Oui, exactement. On verra avec le temps, mais c'est sûr que ça fait du bien aussi d'être ici, à Sherbrooke, plus en nature, où il y a moins de trafic. [00:18:27] Speaker A: Oui, exactement. Puis est-ce que, mettons, il y aurait une spécialité, tu sais, à date, que des fois tu te dis « Hey, genre, j'aimerais ça peut-être plus travailler là-dedans plus tard », tu sais, comme par exemple plus en soins critiques, plus en maternité, plus en gériatrie, tu sais. Comment tu vois ça jusqu'à maintenant? [00:18:45] Speaker B: Pour l'instant, je dirais, j'ai passé une journée à l'urgence et j'ai tripé. C'était malade. Puis là, cet été, je vais avoir l'opportunité d'être externe à l'urgence à Florimont. Fait que j'ai bien hâte de voir si je vais adorer. Mais pour l'instant, j'aime vraiment ça. Sinon là, bientôt, je vais faire mes stages de périnate et de pédiatrie. Puis ça aussi, c'est un domaine qui m'intéresse beaucoup. Les enfants, je les aime bien. [00:19:17] Speaker A: En tout cas, je suis bien d'accord avec toi. Pour vrai, c'est vraiment un beau domaine pour travailler là-dedans depuis que je suis rentrée dans le réseau. J'y suis tombée en amour dès le début. On peut voir quand même aussi, je trouve, une différence dans notre façon de voir les choses parce que, t'sais, moi, l'aspect soins critiques à l'urgence, Ce n'est pas ce qui me motive à aller travailler. Ce n'est pas nécessairement mon dada, ce qui l'est possiblement pour DAF. Nous, on a quand même le point commun de pédiatrie, périnatalité aussi qui nous intéresse. Fait que c'est pas mal ça. Je dirais qu'il y a quand même une bonne différence, t'sais, comme entre vous justement qui a fait le bac initial, donc c'est en ce moment, t'sais, le programme de bac initial, exactement. Donc ça, je trouve ça comme vraiment intéressant parce que vous êtes justement, t'sais, sensibilisés, vous êtes exposés, t'sais, à plein de milieux différents, justement. Puis souvent dans les universités, c'est quand même des centres, des plus gros centres que des fois dans les cégeps, dépendamment de c'est où qu'on étudie. Mais justement, t'sais, ici à Sherbrooke, t'sais, on a quand même la présence d'un centre hersière, là. Fait que t'sais, c'est le fun parce que vos stages, vous êtes vraiment exposés, t'sais, justement à des bons cas cliniques. Fait que c'est super intéressant. Versus moi, en technique, ça a quand même été différent, sachant que j'étais un peu plus dans un cégep de région. J'ai adoré quand même mon passage au cégep, puis ça fait de qui je suis aujourd'hui. Mais je trouve que j'ai peut-être pas eu la même exposition à ces cas cliniques aussi différent que toi. Fait que je trouve que c'est quand même intéressant, justement, de faire ton parcours comme toi. [00:21:18] Speaker B: Puis aussi, on n'a pas juste l'opportunité d'être ici à Sherbrooke, comme là pour notre stage de pérennate et de pédiatrie, on peut même aller au CHUM et à Sainte-Justine. Des fois même avec le campus de Longueuil, parce qu'il n'y a pas juste un campus à Sherbrooke, il y a un campus aussi à Longueuil. à Montréal, fait que des fois, on est capable d'avoir des opportunités, puis que même pour le stage de psychiatrie, il y avait aussi l'opportunité d'aller aussi dans des centres à Montréal, fait qu'il y a quand même vraiment des belles opportunités qu'on a, puis qui nous est offert. [00:21:52] Speaker A: C'est vraiment intéressant. Pour vrai, justement, ça vous fait mettre un peu les pieds dans plein de milieux différents, dans plein d'hôpitaux différents. Je trouve ça vraiment super de la part de l'université. Sinon, tu sais, tantôt, on parlait, tu sais, de la vie étudiante, les 5 à 8. Tu m'as aussi nommée, comme j'ai capté l'aspect, bien, on étudie quand même pas mal. Mais tu sais, tu dirais, c'est quoi tes highlights depuis que tu es arrivée en sciences infirmières? Tu sais, oui, à l'Université de Sherbrooke, mais c'est quoi tes highlights comme étudiante en sciences infirmières? Tu sais, c'est quoi tes plus beaux moments? [00:22:33] Speaker B: Je dirais, c'est sûr, les intégrations, c'est super le fun. Tu passes trois jours avec des gens, puis tu fais le party, puis tu rencontres des gens. Mais c'est surtout après ça, c'est les rencontres que tu fais. Parce que moi, depuis que je suis ici, je ne sais pas toi, mais les personnes que j'ai rencontrées, maintenant, c'est rendu comme mes amis les plus proches. Puis oui, j'ai d'autres amis, mais c'est vraiment différent. Puis tu n'es pas chez tes parents, fait que c'est la vie d'adulte aussi. Fait que là, t'as d'autres responsabilités, mais moi, en tout cas, c'est l'envol que j'ai pris, puis maintenant, où que je suis rendue, comme ça l'a juste grandit ma personne, puis ça l'a forgé qui je suis maintenant, mais surtout les rencontres. J'ai rencontré des personnes incroyables. [00:23:18] Speaker A: Ah, super! En tout cas, moi, je te compte, parmi les personnes incroyables que j'ai rencontrées à Sherbrooke... [00:23:23] Speaker B: C'est réciproque! [00:23:24] Speaker A: Mais tu sais, justement, je trouve que, qu'est-ce que tu dis, c'est l'aspect un peu comme autonomie, que tu sais, on peut, tu sais, on prend notre envol de chez nos parents. Fait que tu sais, justement, c'est quand même un gros moment aussi dans nos vies. Fait que je pense, dans un sens, c'est quand même un highlight. Je pense quand même qu'il peut être perçu chez plusieurs étudiants. Tu sais, pas nécessairement juste en sciences infirmières, mais je trouve que c'est... quand même un gros moment et une grosse étape dans nos vies. Je te dirais que mon style, mettons, l'aspect d'arriver ici par moi-même, d'avoir ma petite routine, de développer mes propres capacités, de voir où est-ce que je suis capable de me rendre et faire seule, pour vrai, je trouve que c'est vraiment une très grande fierté. [00:24:19] Speaker B: C'est aussi surtout valorisant. Après ça, tu réalises que tu es capable de m'occuper de moi-même et que ça va bien. [00:24:32] Speaker A: Dépendamment des milieux où est-ce qu'on vient dans notre enfance, oui, il y a certains milieux où est-ce qu'on participe justement à la vie quotidienne avec nos parents, entre autres en aidant, je ne sais pas, pour le ménage, la vaisselle, etc. Mais c'est différent d'être confronté à ça quand t'as 20 ans, dans ce temps-là, quand t'as 20 ans, que t'habites avec une, ou deux colocs, ou même parfois seule. C'est vraiment différent de développer toute cette autonomie-là, puis de voir comment on est capable de bien s'arranger malgré, en plus, les études. [00:25:09] Speaker B: Oui, malgré les études. [00:25:12] Speaker A: Exactement. [00:25:13] Speaker B: Des fois, ça peut prendre beaucoup de place. [00:25:15] Speaker A: Oui, exactement. Parlant des études, considérerais-tu que c'est un défi en tant qu'étudiante en sciences infirmières? [00:25:26] Speaker B: Je te dirais, ça varie des sessions. Comme nos sessions d'automne, ça, ça va bien, là. 15 crédits, comme t'es capable de garder une vie sociale et tout. Mais là, quand la session d'hiver arrive, c'est là que, disons, qu'on se fait plus rentrer dedans, mettons. Fait que c'est vraiment plus de s'ajuster, puis de quand même garder du temps pour soi, puis de voir ses amis aussi. Mais c'est beaucoup plus d'organisation, puis aussi plus de temps, disons, à accorder aux études, parce qu'il y a plus de crédit aussi, puis on a plus de stages. [00:26:04] Speaker A: C'est quand même assez variable. Dans ton parcours au complet, c'est quand même variable. Tu as des sessions où elles sont peut-être un peu moins exigeantes que d'autres. Tu as parlé des amis, de prendre soin de soi. T'aurais-tu d'autres conseils à donner à des personnes qui étudient en sciences infirmières actuellement ou qui pensent peut-être étudier en sciences infirmières? Ce serait quoi? tes conseils à donner pour justement, tu sais, comme favoriser une bonne santé mentale, un bon bien-être, malgré des fois ces parcours-là qui peuvent être difficiles. [00:26:42] Speaker B: Oui, bien c'est surtout comme... mettons, moi, je suis une personne organisée, fait que là, c'est sûr, pour ceux qui sont moins bien organisés, comme... c'est bon d'avoir une bonne organisation. Moi, j'utilise un agenda-là. Le bon vieux agenda te sauve. Mais surtout, moi, qu'est-ce que j'aime faire, c'est me bloquer du temps. Fait comme ça, mettons, je sais que j'ai mes cours, mais je vais me bloquer des temps d'études. Fait que je sais que dans cette période-là, j'ai pas le choix d'étudier. Parce que quand je laisse des espaces vides, ça me laisse à faire plein d'autres choses. Fait que je me bloque des périodes de temps. Fait que souvent, comme au moins une fois par semaine, je vais essayer de me bloquer du temps avec mes amis. Puis sinon, moi, je suis quand même assez sportive. Fait que souvent, je vais me bloquer une heure par jour ou comme des fois, ça dépend de mon horaire. Mais comme ce temps-là, c'est pour moi, puis ça me permet de décompresser, puis de faire autre chose que juste étudier. Parce qu'à un moment donné, oui, c'est beau étudier, mais comme à un moment donné, ça ne rentre plus. Fait que c'est vraiment d'ajuster puis de jouer avec ça. Mais une fois que tu trouves comment toi ça fonctionne bien, bien après ça t'es parti puis genre ça va juste bien aller si t'es bien organisé. [00:27:53] Speaker A: Fait que c'est quand même une question d'équilibre. Tu sais, mettons que j'entende, tu sais, de ne pas nécessairement focusser sur une seule chose, mais tu sais, de pouvoir faire plein de choses, trouver les choses qui t'animent, mais de pas oublier aussi, bien tu sais, les responsabilités qu'on a comme étudiante. [00:28:10] Speaker B: Exact, oui. Oui. Toi, comment tu organises ton temps? [00:28:17] Speaker A: Je dirais que moi, ça dépend, mais en général, je suis quelqu'un qui aime beaucoup avoir sa routine. Mon moment que je prends, pour moi, c'est tous les matins. Je suis quand même quelqu'un qui se lève tôt. Et pour vrai, de prendre ma petite routine matinale, ça a l'air un peu bizarre qu'est-ce que je dis, mais ça fait toute la différence dans ma journée. Juste d'avoir un contrôle sur à quelle heure que je me lève, qu'est-ce que je fais ce matin avant mes cours, ça fait toute la différence parce qu'on n'a pas nécessairement de contrôle sur Comment va se passer notre journée? Qu'est-ce qui va se passer ce soir? Donc, je trouve que de vivre juste le moment présent, le matin, avec mon petit café, avec ma petite chandelle d'allumer, ça fait toute la différence. Oui, je comprends. Je dirais que faire des routines matinales, ça m'aide vraiment beaucoup. Sinon, j'ai quelqu'un qui aime bouger aussi. C'est sûr qu'à la fin de semaine, j'aime beaucoup profiter des sports de plein air parce que justement, j'ai pas de cours dans la journée. Entre autres, j'aime aller faire du ski de fond, m'entraîner, courir, des fois aller faire de la raquette, aller faire du ski alpin. Donc ça j'adore. Sinon la semaine aussi je prends du temps pour aller m'entraîner au gym, comme vraiment juste de libérer toute l'énergie que j'ai en surplus et en conséquence aussi le stress parce qu'on va pas se le cacher. Majoritairement, toutes les personnes dans la vie vont vivre des épisodes de stress, donc je trouve vraiment que ça, ça l'aide. Puis sinon, bien, d'organiser, de m'organiser, organiser mes études, justement, de prendre du temps pour avancer mes choses. Puis des fois, bien, faire des sacrifices, parce que ce serait bien le fun d'aller au 5 à 8 à chaque semaine. Bien, la vérité, c'est que peut-être que je vais être fatiguée le lendemain matin, tu sais, Peut-être que je vais être fatiguée après ça, pendant mes cours de travail la fin de semaine. Il faut le prendre le moment des fois, mais je pense des fois, il faut être capable de mettre un genou à terre et de dire, bon, cette semaine, j'irai pas. Cette semaine, je vais penser à moi. Et penser à moi, ça veut dire me coucher tôt ce soir. C'est ça. [00:30:34] Speaker B: C'est aussi une question d'équilibre, comme je te dirais. Oui, et de s'écouter. Ce soir, ça ne te tente pas. Il n'y a rien qui t'oblige à y aller, même si tes amis y vont. Comme si toi, tu ressens le besoin de te reposer, repose-toi parce qu'après, ça va juste être bénéfique pour toi. [00:30:52] Speaker A: C'est ça, parce qu'on parle beaucoup des liens sociaux, nos amis à l'université, etc. Justement, c'est des liens significatifs qu'on vit. Oui, on peut vivre des choses différentes, mais on vit quand même des choses semblables, similaires. Ça fait en sorte que tes bons amis vont comprendre ça et ils vont être là pour toi quand même, même si tu ne sors pas au 5 à 8. Je trouve ça vraiment intéressant. [00:31:17] Speaker B: Exactement. Puis comme tu l'as dit, il y en a chaque semaine. [00:31:20] Speaker A: Oui. [00:31:20] Speaker B: Fait que comme si tu ne vas pas cette semaine, la semaine prochaine, tu as une autre occasion pour y aller. [00:31:25] Speaker A: Exactement. Fait que c'est de trouver un petit équilibre. Donc, c'est pas mal ça. Donc là, je vois le temps qui file, Dave. Fait que j'aimerais ça qu'on parle de nos ou notre highlight. Oups! De la semaine. Donc, ce serait quoi le tien pour cette semaine? Si tu en as plus qu'un, tu peux aussi les partager. [00:31:49] Speaker B: Mon highlight? Là, je me prépare pour les GIC. Je me suis intégrée dans le comité des GIC. [00:31:58] Speaker A: C'est quoi ça l'ÉGIC, juste pour les gens qui ne connaissent pas ça? [00:32:01] Speaker B: Dans le fond, c'est les Jeux infirmiers et infirmières du Québec. Dans le fond, c'est une fin de semaine. Il y a plein d'universités et de cégeps en sciences infirmières qui se regroupent pour faire des activités, les universités les unes contre les autres. C'est pour rencontrer des gens et vraiment profiter d'une fin de semaine et de montrer quelle université est la meilleure parmi toutes ces belles universités-là. [00:32:27] Speaker A: Ça montre vraiment l'esprit d'équipe entre les universités et montrer qu'on s'aide un peu pour atteindre un objectif. C'est vraiment cool. C'est de t'être impliquée là-dedans cette semaine. C'est super beau ça. [00:32:43] Speaker B: Toi? [00:32:45] Speaker A: Moi, ça ne va même pas avoir un lien avec l'école. Je te dirais que j'ai adoré aller faire une sortie de ski de fond en fin de semaine, soit dimanche. C'est ça, j'étais allée faire pas longtemps, mais un petit peu de ski de fond, malgré qu'il faisait quand même assez froid. Donc, tu sais, je suis partie peut-être 35 minutes juste pour passer un peu de temps dehors, prendre l'air puis bouger un petit peu. Fait que je te dirais que c'est ça mon highlight de la semaine. J'ai un peu une misère avec tes mots-là. Super. Donc, c'est pas mal ça qui conclut notre épisode cette semaine. Donc, on va se revoir une prochaine fois. [00:33:31] Speaker B: Oui, à la prochaine. [00:33:32] Speaker A: À la prochaine. Bye-bye.

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